Pourquoi y a-t-il des cimetières de voitures et de vélos neufs en Chine ?

Il y a des choses qu’on s’attend à voir dans un cimetière : des vieilles carcasses, des objets usés par le temps… mais alors, des voitures et des vélos flambant neufs ? Sérieusement ? Et pourtant, en Chine, ce n’est pas un mythe. De gigantesques terrains vagues servent de parking éternel à des milliers de véhicules et de vélos jamais utilisés. Pourquoi un tel gaspillage ? Qui a eu l’idée géniale de produire plus qu’il n’y a de clients ? Pourquoi y a-t-il des cimetières de voitures et de vélos neufs en Chine, voici ce que nous savons de ce phénomène aussi absurde que fascinant.

1. Quand l’industrie produit plus vite que la demande

La Chine, c’est l’usine du monde. Produire en masse, c’est son dada. Et avec l’explosion du marché des voitures électriques, de nombreuses entreprises se sont lancées tête baissée dans la course, soutenues par des subventions généreuses.

Sauf que… trop de production, pas assez d’acheteurs. Résultat ? Des milliers de voitures électriques neuves se retrouvent stockées dans des parkings abandonnés, sans propriétaire. Futura Sciences rapporte que ces cimetières géants sont remplis de véhicules issus de startups disparues du jour au lendemain et laissent derrière elles des stocks invendus et inutilisables.

2. Les cimetières de vélos en Chine : l’échec des startups du libre-service

Si tu pensais que seules les voitures étaient concernées, détrompe-toi. Les vélos aussi ont droit à leur propre cimetière. Il y a quelques années, le boom des vélos en libre-service a poussé de nombreuses startups chinoises à inonder les rues de bicyclettes. Tout le monde voulait sa part du gâteau, sauf que la demande n’a pas suivi. Trop d’offres, pas assez d’utilisateurs, et des entreprises qui ont mis la clé sous la porte en laissant derrière elles… des montagnes de vélos abandonnés.

3. Pourquoi ne pas donner ou recycler ces véhicules ?

Bon, on ne va pas se mentir : voir autant de richesses gâchées donne envie de crier « Partagez un peu ! ». Oui, pourquoi ne pas donner ou recycler ? Bonne question. Après tout, ce ne serait pas plus simple d’en faire don aux populations qui en ont besoin ?

Le problème, c’est que beaucoup de ces véhicules sont liés à des entreprises disparues. Personne ne veut assumer la responsabilité de leur entretien, de leur distribution ou des éventuels problèmes techniques. Certains modèles sont même obsolètes, ce qui rend leur mise en circulation compliquée.

Côté recyclage, ce n’est pas si simple non plus. Beaucoup de ces voitures électriques ont des batteries qui ne peuvent pas être réutilisées facilement, et le coût du démontage est parfois plus élevé que la production d’un nouveau véhicule. Du coup… on les laisse rouiller. Logique, non ?

4. Un symbole de la surproduction moderne

Ces cimetières de véhicules en Chine sont bien plus qu’une anomalie industrielle : ils symbolisent une économie où produire plus est parfois plus important que produire utile. La Chine, en voulant devenir leader du transport propre, a peut-être oublié une règle simple : un marché, ça s’équilibre. Trop de produits, pas assez de clients, et on se retrouve avec des cimetières de voitures et de vélos flambant neufs.

Que vont devenir les cimetières de voitures et de vélos en Chine devenir ?

On imagine déjà un scénario à la Pixar : des voitures abandonnées qui prennent vie la nuit et se racontent leur malheur… Ou alors un futur concept de tourisme insolite : « Venez visiter le cimetière des voitures neuves ! Gratuit pour ceux qui viennent en vélo (si vous trouvez le vôtre dans le tas). » En attendant, on reste perplexe. Un monde où tout est produit en trop, au point d’être abandonné avant même d’avoir servi… C’est sûr, on marche sur la tête. Enfin, ceux qui ont encore une paire de chaussures fonctionnelles pour le faire.

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