De nombreux films béninois ont su capter l’attention des spectateurs à travers leurs réalisations audacieuse, les récits et les faits culturels au Bénin. Bien que certains acteurs ne soient plus actifs, leurs œuvres continuent de résonner dans la mémoire collective. Dans cet article, nous vous proposons un tour d’horizon des 10 films béninois les plus connus, qui illustrent la diversité et la créativité du septième art au Bénin.
1 – Yatin
Yatin est un film béninois réalisé par Christine Madeleine Botokou. Il est sorti en 2002 et dure environ 1h50 minutes. Cette œuvre aborde des thèmes profonds comme : la sorcellerie et la foi chrétienne.
L’histoire se déroule dans le village fictif de Yatin, où une atmosphère de peur règne en raison de l’emprise de puissants esprits malfaisants sur la communauté. Elle suit les aventures du pasteur Philippe et de son épouse, qui viennent d’arriver à Yatin avec l’espoir d’apporter la lumière et la paix. Le pasteur Philippe se lance dans un combat spirituel pour libérer les habitants de leur souffrance face à des forces occultes. Il parvient à vaincre les forces du mal et à instaurer un climat de sérénité parmi les villageois.
En plus d’être un drame qui captive par son histoire, Yatin est un outil d’évangélisation qui a touché un large public au-delà des frontières béninoises, notamment au Togo, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.
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2 – Abéni ou le triomphe de l’amour
Abéni ou le triomphe de l’amour est une œuvre réalisée par le célèbre auteur béninois Habdel Hamzat Hakim. Ce film explore les réalités africaines à travers une histoire d’amour touchante entre deux jeunes protagonistes : Abéni, une jeune fille nigériane issue d’une famille aisée, et Akanni, un garçon béninois, fils du gardien de la famille d’Abéni.
Le tournage a eu lieu dans différentes villes et cadres : Cotonou, Porto-Novo et Lagos, au Nigeria. Cette réalité a ajouté une authenticité à la réalisation de la romance intrigante de Abdel Hamzat Hakim.
L’intrigue se concentre sur les défis que rencontrent Abéni et Akanni en raison de leur différence de classe sociale. En effet, malgré l’amour profond qui les unit, les parents d’Abéni s’opposent fermement à leur relation. Ils considèrent Akanni comme indigne de leur fille. Cependant, le destin a ses propres plans. Finiront-ils ensemble ou y aurait-il une raison valable à l’opposition farouche des parents à leur union ?
3 – Djibiti
Djibiti est un film inspiré de faits réels réalisé par Ogoudjobi Prince. Le scénario raconte l’histoire de Oncle Bazar, un escroc qui se fait passer pour un grand homme d’affaires. Soutenu par sa famille, il escroque un européen : Laurent Leblanc, avant de simuler sa propre mort et de se cacher auprès de son ami Shègoun à Abuja au Nigéria. Sur place, il séduit une femme d’affaire et profite de ses biens le temps de revenir à ses anciens démons.
Le film met en vedette plus figures emblématique du cinéma béninois à savoir : Nathalie Hounvo Yèkpè, Ayodélé Badmus, Irené Tométin alias Prince Yadjo, Jean Amoussou alias Oncle Bazar, Eric Tossou, Marcelline Aboh, Martin Van Der Belen et Sébastien Davo.
4 – La nuit tombe à midi
« La nuit tombe à midi » est un film béninois qui relate les faits de la société africaine. Les thèmes de conflits familiaux, jalousie, sorcellerie ont été abordés de diverses manières dans le film béninois de deux vollets.
L’histoire tourne autour de Assiba et Alain, deux amoureux qui décident de se marier malgré les conflits qui opposent leur famille respective. Le jour du mariage, Assiba décède subitement après l’échange des vœux. Tuée par sa belle mère et sa tante, l’âme de la jeune fille retrouve la paix après la confession publique de ces dernières.
5 – Agbako
Agbako est un long métrage qui relate en plusieurs points la déperdition des valeurs de la société africaine. Produit par Laha Production, le film évoque les thèmes d’infidélité, de débauche, d’escroquerie et d’irrespect des aînés.
Prince Yadjô et Oncle Bazar sont les personnages principaux de ce chef-d’œuvre qui a été tourné au Bénin et au Nigéria. Formant des couples respectifs, ces acteurs béninois ont montré les défis auxquels font face les couples. Loin d’être une réalisation distractive, ce long métrage est un rappel à la conscience et à la responsabilisation des couples en ce qui concerne leur devoir.
6 – Assougbô
Assougbô est un film béninois qui montre les travers de la société africaine. On découvre à travers le film, la dangerosité de la gente féminine et le pouvoir de la tradition. Comme la majeure partie des films auxquels Oncle Bazar à contribuer, Assougbô est un canal de sensibilisation qui amène à réfléchir sur les liens amicaux et les relations de couple. Plus loin, le film indique combien il est important de rester attaché à ses valeurs. Mais aussi, combien les méfaits ne restent point impunis.
7 – Agbavia
Agbavia met en vedette Prince Yadjô et sa petite famille. Alors qu’il a des débuts difficiles et qu’il peine à joindre les deux bouts, Pamela sa femme le quitte sous l’encouragement de ses parents pour un riche homme d’affaire. Persécuté et jeté en prison, Yadjô finit par retrouver le chemin de la liberté quelques jours avant son exécution.
Alors qu’il est désormais libre et commence par prospérer dans ses affaires, Pamela commence par vivre un enfer avec son mari qui n’est nul autre qu’un sectaire. Le film enseigne entre autres, la patience, l’amour du prochain et deux leçons importantes : “le bienfait n’est jamais perdu” ; “un bien mal acquis ne profite jamais longtemps”.
8 – Les terribles couépouses (Maman-non)
Les terribles couépouses est un film béninois traduit en français. Le film met en avant les dificultés dans les foyers polygamiques et les différends existants entre les coépouses. Il évoque également les retombées des crises entre parents sur les enfants. En abordant ces différents aspects du foyer polygamique, “Les terribles coépouses” sensibilise et appelle à réfléchir sur la bonne gestion des relations de couples en particulier et des foyers polygamiques sans oublier la protection des enfants.
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9 – Le combat incantatoire de Baba Ayoka
Le combat incantatoire de Baba Ayoka est une comédie béninoise qui en plus de traiter des cultures béninoises, aborde le thème du mariage dans les zones reculées. Les femmes étaient en effet offertes au plus méritant selon le scénario du film. Une réalité qui, bien que dépassée, s’observe encore dans certaines localités du Bénin.
10 – Les supers anges de Bossoussi
Les supers anges de Bossoussi traite essentiellement de la culture vodoun et du pouvoir des rites traditionnels dans la société africaine. Le film raconte l’histoire de 2 coépouses. Alors que l’une d’elles s’apprêtait à accoucher, sa rivale manigance afin d’enlever son enfant et de le jeter dans la mer. Contre toute attente, le nouveau né est sauvé par l’esprit des eaux (sirène ou mamiwata). Le pot au rose sera découvert des années plus tard, ce qui ravira la jeune mère qui pensait avoir perdu son enfant depuis toujours.
Lequel de ces films béninois avez-vous déjà suivi ? Quelle fut votre impression et quelle leçon en avez-vous tirée ?
