Le 11 avril 2025, les réseaux sociaux se sont enflammées après la diffusion d’une image virale : un Lamborghini Urus noir, immatriculé CHETTE, censé appartenir au rappeur Himra. Aucune confirmation officielle. Aucun post. Aucune story. Juste une photo… et une rumeur qui s’emballe. La question est sur toutes les lèvres : Himra a-t-il véritablement acquis une Lamborghini ou c’est du bluff numérique orchestré avec une IA ?
Une rivalité musicale très concrète
Ce coup d’éclat visuel s’inscrit dans un clash qui dure depuis plusieurs semaines entre Himra et Sindika, deux figures montantes du rap ivoirien. Dans le titre BIG AKA FOR AKA KAI, Himra lançait une provocation claire :
« C’est moi qui te boost, pas Didi. D’ailleurs, je te mets au défi : qui aura la première Lamborghini ? »
Plus récemment, dans un autre morceau, il annonce :
« Je viens d’acheter un Lambo Urus, faroter là. »
Sindika a très vite répondu. Dans Amiri :
« J’vais prendre sa carrière avec ses locks… Il me parle de Lambo ! »
Et dans Atenah Keh Tougouni, il tacle directement :
« Tout ce qui t’appartient sur la voiture, c’est l’autocollant. Et en plus, elle n’est même pas dédouanée. »
Himra achète une Lamborghini : simple montage ?
Ce qui a véritablement mis le feu aux poudres, c’est l’image en question.
Le Lamborghini Urus noir, bien aligné, bien éclairé, avec la plaque CHETTE, fait rêver — ou soupçonner.
De nombreux internautes ont vite crié à l’image générée par IA. Certains ont identifié des anomalies visuelles (reflets flous, textures lisses, perspective douteuse), tandis que d’autres ont été plus directs :
« C’est de l’IA. Aucun doute. »
Et pour appuyer leurs propos, des internautes ont recréé des versions de la même image, cette fois avec la plaque DIDI B. Un moyen de montrer que tout le monde peut faire croire qu’il possède une Lamborghini… s’il sait manipuler une IA.
Une stratégie marketing bien calculée ?
L’utilisation d’images générées par IA n’est plus un tabou dans l’industrie musicale. Elle permet de teaser, choquer, faire parler — sans forcément passer à la caisse. Et dans le cas d’Himra, le timing n’est pas innocent : son EP BIG AKA FOR AKA KAI est en pleine promo. Ce clash, cette image, cette tension numérique — tout concourt à maintenir le focus sur lui.
Aujourd’hui, dans l’industrie musicale, le vrai n’a plus toujours besoin d’être réel. Une image suffit à créer l’événement.
Et qu’elle soit générée par une IA ou non, l’image du Urus “CHETTE” a déjà fait le job : imposer Himra au centre de toutes les discussions.
Et c’est peut-être ça, la vraie victoire du clash.
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