Dans l’épisode 8 de « Dis-moi qui est la plus belle », intitulé « Et dans le ciboulot ? », les candidates s’engagent dans un défi intellectuel dans lequel elles doivent dévoiler la richesse culturelle et l’origine de leur nom de famille. Chaque mot compte et nos belles devront prouver que la beauté s’accompagne également de racines culturelles dans la définition de leur identité. Qui saura s’imposer grâce à la puissance de son histoire ? Découvrez les histoires des noms de nos belles candidates.
La consigne de l’épisode 8 de QLPB : Et dans le ciboulot ?
Dans l’épisode 8 de QLPB « Et dans le ciboulot ? « , l’exercice pour chacune des belles consistera à expliquer le sens et à valoriser l’origine de son nom de famille. Si elles ont été au courant de cette tâche depuis des semaines, elles n’auront que 3 min pour séduire le jury avec, pour seule arme, le sens profond et la charge culturelle de leurs noms de famille. La bataille et l’intelligence des mots, que valent les belles dans le ciboulot ?
Les critères de notation des belles à l’épisode 8 de QLPB, Et dans le ciboulot ?
Pour l’épisode 8 « Et dans le ciboulot? » , les candidates ont été évaluées selon les critères suivants :
- Compréhension du sujet : 4 points
- Connaissance sur le sujet : 4 points
- Qualité du discours : 4 points
- Culture générale : 4 points
- Impression générale : 4 points
Les performances des candidates à l’épisode 8 de QLPB, Et dans le ciboulot ?
Candidate n°1 : Hurissette
Pour sa performance, Hurissette a choisi d’incarner une grand-mère afin de narrer l’origine de son nom de famille. Son récit débute ainsi :
« Il était une fois, dans un temps où les pays et les frontières n’existaient pas encore, un royaume nommé ILEYIFÈ, situé dans l’actuel Nigéria. Dans ce royaume vivaient des princes en parfaite harmonie. Cependant, une bataille éclata entre ces frères, chacun revendiquant le trône et les terres. Ils décidèrent alors de se séparer pour établir leurs propres royaumes.
L’un des princes, accompagné de sa femme enceinte et d’une partie de son peuple, se dirigea vers le sud. Ils traversèrent plusieurs villages, guidés par une divinité sous la forme d’un gros serpent nommé ONDO. Ce prince parvint à un village nommé ÈLÈ, où ils s’établirent pendant plusieurs mois, installèrent leur divinité et fondèrent leur royaume.
Cependant, un jour, ONDO disparut mystérieusement. Désemparés, ils consultèrent le Fà pour découvrir où retrouver leur divinité. Le Fà leur indiqua le chemin à suivre. Ils continuèrent leur voyage à travers villages et villes jusqu’à atteindre un endroit proche d’un village où la femme du prince commença à ressentir des contractions et donna naissance à un beau garçon.
Pour connaître la divinité qui avait permis cette naissance, ils consultèrent à nouveau le Fà, qui révéla que l’enfant était né près d’un village où se trouvait la divinité Olou. Ainsi, l’enfant fut nommé ABI AKAN OLOU, qui a été francisé au fil du temps pour devenir ABIKANLOU, qui signifie « né près de la divinité OLOU ». »
Ses notes: 15;15;15
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Candidate n°2 : Alice
Alice a partagé l’histoire de son nom, ADAMA, qui est un prénom d’origine ghanéenne attribué selon l’ordre de naissance. Ce nom est donné au quatrième enfant et au troisième fils dans une famille. L’origine ghanéenne du nom remonte à l’après-Première Guerre mondiale, lorsque le Togo a été divisé en deux zones : le Togo britannique et le Togo français. En quête d’une vie meilleure, les habitants du Togo britannique ont migré vers la ville d’ANFFOUIN, située à seulement 56 km de Lomé, sur la route qui relie Lomé à Aného.
Dans ce contexte, Ayélé est le nom traditionnellement donné aux premières filles d’une famille originaire d’ANFFOUIN. C’est ainsi qu’Alice se présente comme ADAMA Ayélé.
Ses notes: 14;15;13
Candidate n°3 : Sira
Sira a partagé son histoire en évoquant ses racines dans le village d’ABEOKUTA, au Nigéria, où la langue yoruba est prédominante. À l’origine, son nom de famille n’était pas ASSANI, mais ALADJANIBON, qui signifie « le chasseur qui détient le pistolet et le chien de chasse ». Ses ancêtres étaient en effet des chasseurs privilégiés du roi d’OYO. L’un de ses ancêtres, un grand féticheur du roi, l’accompagnait toujours lors des combats.
Après une longue journée de lutte, il rentrait dans son village d’ABEOKUTA, situé non loin d’OYO. Un jour, sur le chemin du retour, il rencontra un serpent capable de communiquer avec lui. Ce serpent lui annonça qu’il devait se rendre au Bénin pour accomplir une mission importante.
De retour chez lui, il confia cette rencontre à sa mère, avec qui il avait une complicité forte. Elle lui donna son accord pour partir et proposa de l’accompagner. Cependant, au Dahomey (ancien Bénin), les seuls villages où l’on parlait yoruba étaient Ouidah et Adjatchè. Il opta pour Ouidah, ne se sentant pas à sa place à Adjatchè.
À Ouidah, il rencontra une femme musulmane qui exigea qu’il se convertisse s’il souhaitait l’épouser. Il accepta et, grâce à sa prestance et à son élégance, il reçut après sa conversion le nom d’Assane, signifiant « beau » ou « joli à voir ». Ce nom évolua pour devenir ASSANI, qui évoque des joyaux et des choses agréables à contempler.
Ses notes: 18;16;17
Candidate n°4 : Mariama
Mariama a partagé l’origine de son nom, DIALLO, qui trouve ses racines dans les peuples peuls, également connus sous le nom de Foulbè. Cette communauté nomade est présente dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. En langue Foulfouldé, le nom Diallo dérive du terme « Djallo », qui signifie « tendre » ou « délicat ».
Le nom DIALLO est également un patronyme qui indique l’appartenance à un territoire spécifique et qui permet d’identifier ceux qui viennent de la région du Fouta-djalon. Il est souvent associé à des familles influentes et nobles, en particulier en Guinée, où de nombreuses personnes portent ce nom.
Pour Mariama, le nom DIALLO symbolise non seulement ses racines et son identité, mais aussi la culture peulh des personnes qui le portent. En outre, ce patronyme évoque un lien profond entre l’histoire et le patrimoine de la région Fouta-djalon.
Ses notes: 18;17;18
Candidate n°5 : Vanessa
Vanessa a partagé l’histoire de son nom de famille, DOHOU, présent dans plusieurs pays africains tels que la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun et l’Éthiopie. À l’origine, le nom était plutôt IDOHOU et provenait du Nigéria.
Dans les temps anciens, la migration était courante, et les ancêtres de Vanessa, à la recherche du bonheur et du bien-être, ont migré vers des régions qui n’avaient pas encore subi les affres de la colonisation. Lorsqu’ils sont arrivés au Bénin, une erreur de prononciation a fait qu’ils ont commencé à être appelés DOHOU. Cependant, ceux qui ont migré vers les régions Ifè ou Nago ont conservé le « I », d’où les IDOHOU que l’on trouve au Bénin.
Le nom DOHOU était traditionnellement donné aux enfants qui suivaient les jumeaux, un peu comme le nom DOSSOU chez les Porto-Noviens. Aujourd’hui, le nom DOHOU est répandu car ses porteurs étaient essentiellement des chasseurs, ce qui explique leurs nombreuses migrations. D’autre part, certains DOHOU ont fui leurs régions d’origine à cause de la guerre.
Ses notes: 15;17;17
Candidate n°6: Precious
Le nom SEKUNYI, porté par Precious, signifie « richesse », en référence à la grande fortune de son grand-père. En plus de ce nom, elle est également connue sous le petit nom Obunemechi, qui se traduit par « Je n’ai pas créé Dieu, c’est Dieu qui m’a créée ». Precious se présente ainsi comme une princesse.
Ses notes: 16;16;17
Candidate n°7 : Géraldine
Géraldine a raconté l’histoire du roi KOKPON, souverain de Tado, qui a été victime d’un complot ayant conduit à son expulsion du royaume et à un danger imminent pour sa vie. Après plusieurs années d’exil, il réussit à revenir, à reprendre son trône et à punir son frère pour trahison. Dans un acte symbolique fort, il brisa la calebasse sacrée appelée ADJAKA, utilisée par tous les rois, afin qu’aucun roi ne puisse plus jamais boire dans ce récipient.
Suite à cet acte, KOKPON quitta le royaume avec sa famille et ses partisans. Après une longue marche, il s’arrêta dans une région qui le séduisit particulièrement. C’est là qu’il planta un fromager et fonda le village ADANHOUNSSA, qui deviendra le berceau de la ville d’ALLADA. Il le surnomma ADOHOUÈ ADJAHOUTO.
Au fil des années, après avoir régné sur son nouveau domaine, KOKPON mourut en laissant derrière lui trois fils. L’un d’eux lui succéda sur le trône, tandis que les deux autres fondèrent les royaumes de Hogbonou et de Dahomey. Chacun des fils choisit un surnom qui lui était propre, parmi lesquels figure GNANSOUNOU, qui signifie « Grand homme », « l’homme courageux », « audacieux », « téméraire » et « intrépide ».
Ses notes: 17;17;17
Candidate n°8 : Belnice
Belnice a partagé l’histoire de son nom, TCHABI, qui est associé à la communauté de Savè, également connue sous le nom de tchabès ou nagos. Originaires d’Oyo, au Nigéria, les TCHABI parlent le tchabè, une langue dérivée du yoruba. Bien que le tchabè et le yoruba soient similaires, des différences d’intonation les distinguent.
L’hospitalité est une tradition importante chez les TCHABI, qui partagent également des pratiques culturelles avec les Baribas. Dans la culture TCHABI, les enfants sont souvent nommés selon un ordre spécifique : le premier garçon est appelé Orou, le deuxième Tchabi, le troisième Bio et le quatrième Djiman. Belnice a expliqué que son grand-père était le deuxième garçon de sa famille, ce qui explique l’origine de son nom TCHABI.
Ses notes: 15;15;15
Candidate n°9 : Ginette
Ginette a partagé l’histoire de son nom, KOUTON, qui trouve ses origines parmi les ZANNOUHOUNMANGBO de l’Ouémé Plateau. Face à la rareté des terres cultivables dans l’Ouémé, ses arrière-grands-pères ont traversé le fleuve à la recherche de terres fertiles et se sont finalement établis à Zè. Pour faciliter leurs allers-retours entre l’Ouémé et Zè, ils décidèrent de s’installer durablement à Zè, où ils construisirent une cabane qu’ils appelèrent ABOGO. En langue Fongbé, le terme pour désigner cette maison devint ABOGOMIN.
La femme de son arrière-arrière-grand-père avait malheureusement l’habitude d’accoucher d’enfants mort-nés ou d’enfants qui décédaient peu après leur naissance. Cependant, un jour, elle mit au monde un enfant qui, contre toute attente, survécut. Connaissant son histoire tragique, lorsqu’elle se promenait dans le village, les gens lui demandaient en Fongbé : « A KO LÈ DJI VI OR DÉVO A ? », ce qui signifie « As-tu encore accouché ? ». Elle répondait alors : « ÈÈ, OUN KO LÈ DJI NOU KOU », signifiant « Oui, je l’ai encore accouché pour la mort ».
Les villageois furent surpris que cet enfant ne soit pas mort et qu’il ait grandi. Son arrière-arrière-grand-père décida alors de le surnommer KOUTON, un nom qui signifie « Qui appartient à la mort », pour signifier qu’il avait donné naissance à un enfant destiné à la mort, mais que celle-ci n’était pas venu le chercher.
Ses notes: 17;17;18
Candidate n°10 : Kethia
Kethia a expliqué que son nom, RAMAZANI, signifie « Ramadan » en arabe, et désigne une période de jeûne sacrée pour les musulmans. En swahili, langue parlée dans des pays d’Afrique de l’Est tels que la Tanzanie, le Burundi et l’Ouganda, RAMAZANI symbolise la dévotion, la discipline et la croissance spirituelle.
L’introduction de ce nom dans son village est attribuée à N’BONGOLOU TETE, qui, étant enfant, était esclave des maîtres arabes. Par la suite, il devint le chef des BAKUSUN et joua un rôle clé dans l’introduction de la culture musulmane au Congo.
Ses notes: 114;15;15
Candidate n°11 : Perside
Perside a présenté son nom, TANSELA DAGA, en mettant en avant son héritage familial maternel. Elle se présente donc comme une fière descendante d’ASSANI AMINOU DAGA, son grand-père maternel.Le prénom ASSANI signifie « fort », « beau », « viril » et « bienfaiteur », tandis qu’AMINOU, d’origine arabe, signifie « Amour ». Son arrière-grand-père était un homme de grande stature et corpulence, ce qui lui valut le surnom de DAAGAGA, signifiant « l’homme élancé ».
DAGA et sa petite communauté étaient des pêcheurs vivant à GBANKIN, près de la frontière entre le Togo et le Bénin. Plus tard, il s’installa à Porto-Novo, où il se lança dans le commerce. Grâce à son succès, il devint le premier homme à s’acheter une voiture à Porto-Novo, ce qui fit de lui l’un des hommes les plus riches et respectés de la ville.
Ses notes: 18;17;18
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Candidate n°12 : Nawa
Nawa est originaire de Kouandé, un village situé au nord-ouest du Bénin. Son nom, ZAKARI, signifie « force » et « foi ». Il trouve ses racines dans le prénom arabe Zakaria, qui évoque le « souvenir et la reconnaissance de Dieu envers ses serviteurs ». Ce nom était porté par un prophète connu pour sa sincérité et son dévouement envers Allah, dont la foi est restée inébranlable malgré les épreuves.
Ces qualités ont été remarquées chez son grand-père, ce qui a conduit à lui donner le nom de ZAKARI.
Ses notes: 16;17;17
Les classements après la notation des juges à l’épisode 8, Et dans le ciboulot ?
À l’issue de cette épreuve de rangement, voici le classement du jour :
- Mariama: 53 points
- Perside: 53 points
- Ginette: 52 points
- Sira: 51 points
- Géraldine: 51 points
- Nawa: 50 points
- Vanessa: 49 points
- Precious: 49 points
- Hurissette: 45 points
- Belnice: 45 points
- Kethia: 44 points
- Alice: 42 points
Le classement général donne ce qui suit après cet épisode:
- Ginette: 354 points
- Perside: 341 points
- Géraldine: 334 points
- Vanessa: 329 points
- Mariama: 328 points
- Belnice: 328 points
- Sira: 323 points
- Kethia: 315 points
- Hurissette: 302 points
- Nawa: 294 points
- Alice: 289 points
- Precious: 268 points
« Et dans le ciboulot ? » a mis en lumière l’éloquence et l’art du storytelling des candidates de QLPB. En seulement trois minutes, elles ont réussi à transmettre des récits captivants, empreints d’histoire et d’émotion. Et vous, quelle est la candidate dont le patronyme vous a le plus séduit(e) ?
N’oubliez pas de voter pour votre candidate préférée par WhatsApp au (+229)0140311111 ou sur le site www.qlpb-vote.com.