Alors que Carlo Ancelotti navigue entre critiques et soutiens, le club madrilène jetterait discrètement les bases d’une révolution tactique menée par Xabi Alonso, la pépite espagnole du Bayer Leverkusen.
L’effet tourbillon du Bernabéu
À Madrid, la gloire et la défiance se côtoient sans répit. Kylian Mbappé (26 ans), encensé après ses étincelles offensives, a vu son aura ternie par une prestation ratée face à l’Atlético. Un scénario familier pour Carlo Ancelotti (65 ans), dont la légitimité est sans cesse réévaluée par une presse ibérique volubile. Durant les creux de vague de cette saison, certains médias ont même évoqué un plan B incluant Santiago Solari, ancien intérimaire du club, pour remplacer l’Italien – une hypothèse ayant irrité l’intéressé.
Xabi Alonso, le projet tactique qui séduit Florentino Pérez
Dans l’ombre, le Real Madrid active des leviers pour séduire Xabi Alonso, architecte du sacre historique du Bayer Leverkusen en Bundesliga. Le technicien basque, auréolé d’un style audacieux et d’une aura de leader, incarne le profil idéal pour moderniser l’effectif madrilène. Sous contrat jusqu’en 2026, Alonso préparerait néanmoins une sortie dès 2025, selon Sky Germany. Liverpool et le Bayern Munich, initialement sur les rangs, semblent désormais hors course après les arrivées d’Arne Slot et Vincent Kompany.
Des pourparlers confirmés, Ancelotti en alerte
The Athletic lève le voile sur des échanges concrets entre la direction madrilène et l’entourage d’Alonso, identifié comme l’héritier pressenti. Si Ancelotti, informé de ces manœuvres, garde le cap, ses chances de survie dépendront étroitement des résultats en Liga et en Ligue des champions. Une victoire dans l’une de ces compétitions pourrait repousser l’échéance, mais certains cadres du club plaident déjà pour un vent nouveau, jugé nécessaire pour exploiter le potentiel d’un effectif en mutation.
Ancelotti face au dilemme madrilène
Malgré son attachement au Real, où il aspire à prolonger l’aventure jusqu’en 2026, le Mister sent poindre les ambitions contradictoires au sein de l’institution. Florentino Pérez, président emblématique, balance entre loyauté envers l’Italien et désir d’un projet rajeuni. En coulisses, des voix influentes militent pour Alonso, perçu comme un catalyseur pour la nouvelle génération (Bellingham, Camavinga, Valverde…).
Ancelotti, lucide, affiche un calme stratégique : « Mon destin ne m’appartient pas, mais je resterai tant qu’on me fera confiance », a-t-il récemment déclaré. Une philosophie qui n’exclut pas des perspectives ailleurs, comme la sélection du Canada – pays d’origine de son épouse – ou le Brésil, toujours en quête d’un leader charismatique.
2025, l’horizon possible d’une passation
Si le club blanc mise sur la stabilité à court terme, les spéculations autour d’Alonso dessinent une timeline précise : l’été prochain pourrait marquer un tournant, à moins qu’Ancelotti ne force l’admiration par un nouvel exploit européen. En attendant, le Real Madrid jongle entre héritage et renaissance, dans un ballet où chaque match écrit une page de son futur.