La Ligue des Champions n’échappe décidément pas aux drames. Ce mercredi, le choc entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid a viré au scandale après l’annulation d’un penalty de Julian Alvarez, plongeant le football européen dans une nouvelle bataille d’interprétations et de frustrations.
Un tir au but « double contact » : vraie faute ou décision arbitrale abusive ?
Tout s’est joué en quelques secondes. Julian Alvarez, concentré, s’élance pour frapper son penalty… et voit son effort annulé. Motif ? L’arbitre Szymon Marciniak, alerté par la VAR, estime que l’Argentin a touché le ballon deux fois. Problème : cette règle, rarement appliquée lors des séances de tirs au but, laisse les Colchoneros stupéfaits.
« C’est incompréhensible ! », souffle un supporter dans les tribunes. Les images montrent un geste fluide, presque naturel. Pourtant, l’arbitre tranche en faveur du Real après une vérification express – une rapidité qui contraste avec les interminables revirements habituels de la VAR.
Simeone en colère, Alvarez en doute : l’Atlético explose de rage
Dans les coulisses, Diego Simeone ne mâche pas ses mots. Le visage fermé, il lance à la presse :
« Si quelqu’un a vu le double contact, qu’il se manifeste ! Moi, je n’ai rien vu. »
Du côté des joueurs, l’amertume est palpable. Alvarez, lui, reste perplexe :
« J’ai placé le ballon exactement où je voulais. Courtois était battu… Comment aurais-je pu le toucher deux fois ? » . Les médias espagnols s’enflamment : pendant que Marca défend la décision, d’autres relaient la thèse du « Real Madrid » – une pique référence aux rumeurs de favoritisme envers le Real Madrid grâce à la VAR.
Plainte à l’UEFA ? L’Atlético sous pression
Les supporters réclament justice. L’Union Internationale des Clubs de Supporters de l’Atlético pousse le club à saisir l’UEFA. En interne, la direction hésite : « Nous analysons toutes les images avant d’agir », confie une source proche du club.
Derby madrilène : une rivalité qui ne s’éteint jamais
Cette polémique ravive les braises d’une rivalité déjà brûlante. Entre l’Atlético, assoiffé de reconnaissance européenne, et le Real, habitué aux nuits de gloire, le clash dépasse le terrain.
Et maintenant ?
L’UEFA parviendra-t-elle à calmer les esprits ? Ou cette affaire rejoindra-t-elle la longue liste des « injustices » brandies par les Colchoneros ? Une chose est sûre : à Madrid, le football ne se résume pas à un sport. C’est une guerre où chaque décision compte… surtout contre le voisin.
