Washington, 18 novembre 2025, a Maison Blanche a vécu une scène que personne n’aurait osé imaginer il y a encore quelques années : Cristiano Ronaldo, capitaine de la sélection portugaise et star d’Al-Nassr, a été reçu par le président des États-Unis Donald Trump à la Maison Blanche aux côtés du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (MBS). Le foot et la géopolitique mondiale se sont croisés le temps d’un dîner black-tie aussi improbable que fascinant.
Un dîner d’État saoudien avec Cristiano Ronaldo en guest-star
La visite officielle du prince héritier saoudien MBS aux États-Unis, la première depuis l’affaire Khashoggi, était déjà un événement diplomatique majeur. Mais Riyad a sorti l’arme absolue : Cristiano Ronaldo, ambassadeur de la Saudi Pro League depuis 2023, a été intégré à la délégation. Les caméras du monde entier se sont braquées sur le Bureau Ovale plutôt que sur les traditionnels communiqués conjoints.
Le président Donald Trump a accueilli personnellement la délégation saoudienne menée par Mohammed ben Salmane. À l’intérieur, le casting était digne d’un film hollywoodien : Donald Trump, Elon Musk, Tim Cook, Gianni Infantino (président de la FIFA), Barron Trump (17 ans et fan absolu de CR7), et bien sûr Ronaldo himself, accompagné de Georgina Rodríguez, rayonnante en robe longue noire.
Rencontre Ronaldo – Trump : Entre sportswashing et promo de la Coupe du monde 2026
Derrière les sourires et les poignées de main, les enjeux sont énormes. Pour l’Arabie saoudite, faire venir Ronaldo à Washington est un coup de maître d’image : le royaume continue d’utiliser le sport (et sa star numéro 1) pour adoucir son image à l’international.
Pour Donald Trump, c’est une opération gagnant-gagnant : il flatte l’Arabie saoudite (partenaire stratégique), se rapproche de la FIFA (il reçoit régulièrement Infantino), et fait la promo de la Coupe du monde 2026 organisée en grande partie aux États-Unis. Un match amical Portugal – États-Unis est d’ailleurs déjà programmé en mars 2026 à Atlanta et Ronaldo, à 41 ans, devrait y participer.
Donald Trump présentant Ronaldo à son fils : « Barron est un énorme fan de toi. Je pense qu’il me respecte un peu plus maintenant ! »
Les images qui ont fait le tour du monde
- Le selfie de Cristiano Ronaldo dans les couloirs de la Maison Blanche (plus de 25 millions de likes en 24h)
- CR7 et Georgina Rodríguez en tenue de soirée avec Donald Trump
- La poignée de main historique entre Ronaldo et Mohammed ben Salmane sous les lustres de la East Room
Cristiano Ronaldo – Donald Trump – Mohammed ben en 4 points
- Première visite officielle de Ronaldo aux États-Unis depuis 2014
- Retour diplomatique majeur de MBS à Washington après l’affaire Khashoggi
- Promotion conjointe de la Coupe du monde 2026 (organisée principalement aux USA)
- Coup de com’ magistral de l’Arabie saoudite via son ambassadeur numéro 1 : Cristiano Ronaldo
Cristiano est une légende vivante, l’un des plus grands athlètes de tous les temps. – Donald Trump
Un symbole fort pour CR7
Cette rencontre avec Ronaldo et le 45ième et 47ième Président des États-Unis était aussi la première visite officielle de Ronaldo aux États-Unis depuis plus de dix ans, lui qui évitait le pays à cause de l’affaire Kathryn Mayorga (accusation de viol en 2009 à Las Vegas, classée sans suite en 2019). Ce mardi 18 novembre, CR7 a foulé le sol américain en héros national portugais et en icône mondiale, applaudi par le président lui-même.
Quand le GOAT du foot rencontre le GOAT de la politique
Cristiano Ronaldo n’était pas seulement un footballeur. Il était un ambassadeur, un outil diplomatique, une icône pop capable de faire cohabiter Trump et MBS autour d’une même table sans que personne grimace. Deux hommes qui se considèrent chacun comme le « GOAT » de leur domaine se sont enfin serré la main. Et le monde entier a regardé, fasciné.
Reste à savoir si, en 2026, on verra Ronaldo soulever un dernier trophée sous les yeux de Donald Trump dans un stade américain. Une chose est sûre : l’histoire d’amour entre CR7 et les États-Unis ne fait que commencer.
